Le vendredi, toutes les deux semaines, retrouvez un cocktail d’initiatives et de solutions basées sur la nature pour répondre aux enjeux urbains, le tout dans votre boite email !
Bienvenue à vous nouvelles lectrices et nouveaux lecteurs. 👋
J’espère que vous allez bien, pour ma part j’ai passé la semaine en mode“off” consacrée à des choses essentielles : souffler et passer du temps avec ma famille. Ça été aussi l’occasion de re-visiter Barcelone en quelques jours. Les rues de la capitale économique de la Catalogne sont vivantes, créatives, végétales (jamais assez, c’est vrai !). Elle fourmillent de monde dans toutes les rues adjacentes de notre point de chute, La Rambla. Les rues étroites nous amènent à découvrir des cours intérieures, des parcs arborés et de grandes places où le mobilier urbain devient une rampe de skateboard.
L’Eixample (l’extension) est une illustration de la créativité de cette ville-monde. Ce quartier a été pensé par l’ingénieur urbain catalan Ildefons Cerdà, qui s’était donné comme ambition de créer une ville plus égalitaire, où les quartiers pourraient apporter les même services à chacun de ses habitants.
Composé d’îlots d’habitation de forme carrée de 113,3 mètres au coin à 45°C, c’est dans cette extension de la ville que l’on retrouve de grandes oeuvres architecturales modernistes. Pour l’histoire le modernisme est un courant artistique inspiré par la nature, utilisant courbes et variants pour créer un rythme souple, et avec la volonté d’ignorer l’équilibre et les proportions. Vous avez forcément entendu de Antoni Gaudí? Non ?
Mais revenons à l’ingénieur Cerda. Ce qu’il faut savoir c’est que les plans originaux prévoyaient de ne construire des îlots d’habitations que sur deux côtés des carrés.L’espace qui restait étant réservé aux jardins des voisins. La hauteur des maisons ne devait pas dépasser 3 étages (16 mètres)*. L’ingénieur considérait que la santé des citoyens dépendait de maisons éclairées où l’air pur des jardins pouvait circuler. Enfin, dans chaque quartier, un grand parc de quatre à huit îles de longueur devaient être aménagés.
Même si Cerda à la fin du XIXème siècle n’a probablement pas voulu concevoir un espace dédié à la voiture. Avec des rues de 20, 30 ou 60 mètres de large, elles sont devenus naturellement le terrain idéal pour une massification de l’automobile individuelle.
Aujourd’hui les choses évoluent et c’est une approche innovante qui est abordée : Les Superblocs. Avec ce modèle d’urbanisme, La municipalité revoie sa gestion du trafic, développe des espaces plus apaisés et valorise les échanges dans les espaces publics. Enfin la marche et le vélo sont promus.🚶♂️
Pour résumer, en dehors des superblocs, la circulation reste de 50 km/h. Dans le périmètre des superblocs, les voitures sont interdites ou autorisées aux véhicules d’urgence ou de livraison, vitesse limitée à 20 km/h. Pour en savoir plus, la vidéo va vous plonger dans l’univers des superblocks. 😉
Voilà vous savez désormais à peu prés tout ce qu’il savoir pour en savoir plus encore. Ces îlots urbains portent aussi le nom de “Manzanas”. 🍏
[Existe-t-il une densité idéale?]La densité urbaine est souvent l’élément pointé pour fustiger la qualité de vie dans une ville. Par exemple, on a tous dans notre imaginaire, la verticalité vertigineuse des métropoles japonaises, Et pourtant l’équipe de Wedemain nous démontre que ceci est plus compliqué cela: ainsi, Levallois est classé parmi les villes le plus denses au monde, et pourtant cette ville est souvent citée pour sa qualité de vie. Serait-il donc possible de concilier bien-être des habitants, végétalisation et densité de nos villes ? Je vous en dis pas plus :
Comment nous pourrions atteindre 0 émission de CO2 d’ici 2050 : Le Financial Times a réalisé ce jeu basé sur des études scientifiques. Durant quelques minutes, vous avez la possibilité de vous projeter dans le monde à venir; à travers diverses questions, vous tenterez de prendre les décisions qui permettront d’atteindre 0 émission. Let’s play!!
[La ville d’Angers récompensée pour sa gestion arboricole] Angers a obtenu le mois dernier la récompense Tree Cities of the World; elle est attribuée par la FAO, (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture )et la fondation Arbor Day, qui a pour vocation la conservation et l’éducation à l’environnement. Angers s’est donc démarquée, entre autres, par la qualité de la gestion de ses forêts urbaines, sa politique de plantation d’arbres et de vergers, etc… Félicitations!
[AI for Greener & Healthier Cities: Data for urban nature planning] Technologie, nature en ville et science semblent faire bon ménage. Vous n’êtes pas convaincu? Je vous invite à lire cet article publié sur Urbain Ai pour découvrir quelques champs d’expérimentation (par exemple: -comment en collectant les données, nous pouvons identifier les zones optimales pour le développement de couvert végétal en fonction des contraintes environnementales , - taux de de végétalisation des rues, - comment suivre l’état de santé des arbres et végétaux grâce à un mapping de la ville…).
Ce sera tout pour cette semaine, merci à vous qui me proposait des liens et ressources intéressantes, je ne manquerai pas de les diffuser dans les prochaines éditions. Si vous découvrez Daily Green, pensez à vous inscrire pour la recevoir !
Relire la newsletter précédente
Dernière chose: pour être sûr(e) recevoir cette newsletter, merci de rajouter l’adresse email à vos contacts, ou de m’écrire un message, en répondant simplement à cette édition. Je serai ravi d’échanger avec vous !
Enfin si vous l’avez lue et qu’elle reste dans votre boîte email, je vous invite à la supprimer et à la retrouver en ligne ici même.
Prenez soin de vous et de vos proches.