Bienvenue Sur Daily Green! Le vendredi, toutes les deux semaines, retrouvez un cocktail d’initiatives et de solutions basées sur la nature pour répondre aux enjeux urbains, le tout dans votre boite email !
Ecrire sur la nature a du sens, quand plongé dans des grands espaces, on peut s’étaler en description élogieuse sur la beauté des paysages au lever et au coucher du soleil. Trouver l’harmonie et l’équilibre dans la beauté des éléments naturels, et dans ce qui, parfois, nous semble être de la cruauté dans le rapport du prédateur avec sa proie. Je voudrais vous parler cette semaine de Nature writing, ce genre littéraire que l’on attribue à l’auteur Henry David Thoreau, et dont la maison d’édition Gallmeister * a fait une marque de fabrique tant par la diversité de ses auteurs que le graphisme de ces couvertures.
🍀 Mais écrire sur la nature, la nature en ville….
Tête levée sous un énorme Ginkgo Biloba, à observer le vent courir dans les branches, à la lumière orangée de cette fin de journée d’hiver. Quelques secondes déconnecté, avant que le son des klaxons qui se conspuent au carrefour, ne me ramène à la réalité.
Alors écrire sur la nature en ville, c’est peut-être comme planter ses premiers arbres dans le metaverse. Mais chaque chose a sa place, et pour la ville, la nature devrait reprendre une place de choix.
_Bonne lecture !
💶 [4,5 millions de francs pour faciliter la végétalisation de la ville] La ville de Genève ambitionne de débloquer un fond pour inventorier son patrimoine arboré et favoriser la plantation sur son territoire : '“l'exécutif étudie les possibilités d'arboriser les parcelles et places de parking qui se trouvent sous la gestion de la Gérance immobilière municipale (GIM) et enfin promouvoir auprès des entreprises et des particuliers la plantation sur les propriétés privées.
[La Métropole va aider à planter des arbres dans les copropriétés] La métropole du grand Lyon souhaite quant à elle aider financièrement les projets de plantations d'arbres dans les copropriétés privées ou gérées par des bailleurs sociaux.
📗 [Les journalistes doivent commencer à prendre la crise climatique au sérieux !] : A l’heure ou les médias consacrent un temps croissant aux élections à venir, je vous repartage cette lettre d’une journaliste berlinoise spécialiste du climat, Sarah Schurmann. Celle-ci s’adresse à ses confrères, dressant un portrait sombre de l’avenir de la planète. Elle les interpelle sur le fait que beaucoup d’entre eux n’ont pas pris la mesure de la crise climatique, et ne rendent pas assez compte de l’impact qu’elle aura pour nous et nos enfants. Enfin, elle considère qu’ils ont un rôle décisif à jouer car toutes les décisions politiques ou économiques devraient être commentées à la lumière de leur impact sur le climat ➟A lire d’urgence !
🌳 [Le chêne- le film] : A l’heure ou je parcours le livre de “Etre un chêne” de Laurent Tillon, je découvre la bande annonce du film “Le Chêne”, l’histoire de cet arbre et de ses habitants. Il aura fallu quatre années de travail et un an et demi de tournage pour faire éclore en images l’histoire de cet arbre et de ses habitants. A découvrir en salle le 23 février; pour un avant-goût, c’est ici ➟Voir la BO !
🚧 [Sommes-nous prêts à revoir de la pleine terre sur nos trottoirs ?] la question est posée par Ville Hybride. Sommes nous préparer à débitumer la ville et laisser la végétation se développer sauvagement -et pour certains négligemment ? Il ne s’agit pas seulement de bénéficier des effets directs de la pleine terre (comme l’infiltration et le rafraichissement des sols), mais aussi par exemple, de sensibiliser la population au cycle de l’eau et lui permettre de réinvestir un espace public transformé.
🗼 [Evanesens - Bosco Vertical à Montpellier] Pour finir la semaine, vue sur le nouveau projet montpelliérain “Evanesens”, , à quelques pas de l’ “Arbre Blanc”, dans le quartier de Port-Marianne. L’architecture est imaginée par François Fontès et la paysagiste Laura Gatti, reconnue mondialement pour son projet de “forêt verticale” à Milan; “Bosco Verticale”, une tour composée de dizaines de milliers d’arbres. En avant-première, pour les éléments concrets de ce projet, Evanesens sera composé de 67 espèces végétales; les jardinières pourront être gérées à distances, et les eaux usées des toilettes et douche pourront servir pour l’arrosage. Pour ce projet impressionnant, il a été prévu d’utiliser des matières premières présentes sur le territoire. Et enfin comme le montre l’image ci-dessous, et pour ne pas plonger le bâtiment dans l’obscurité d’une “forêt”, des jeux de lumières seront installés pour magnifier le bâtiment . A suivre de près…
C’est tout pour cette semaine, mais avant de nous quitter, revenons au Nature Writing. Voilà deux recommandations de lectures, si vous aimez déjà cette littérature ou que vous souhaitez la découvrir. Le premier livre dont j’ai envie de vous parler, c’est Indian Creek de Pete Fromm, ou l’histoire d’un jeune homme qui accepte l’étonnante mission de s’occuper des saumons, seul durant sept mois, au coeur des montagnes Rocheuses. Quant au deuxième, Les étoiles la neige le feu, c’est le récit d’une vie, celle d’un homme qui durant vingt cinq ans a vécu au coeur de Alaska. Et dans ce milieu hostile pour l’homme, John Haines a su faire de chacun de ses moments de vie, se nourrir, se vêtir, habiter, une histoire universelle. Si vous aussi vous avez des lectures à recommander sur cette thématique, dites-le moi en commentaire, merci !
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