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Cette semaine…
… ce sont les cours d’eau, cachés sous le bitume et qui réapparaissent le long d’une allée d’arbres comme si l’on avait cherché à les camoufler. Ce sont ces bosquets, qui servent de phone-box ou parfois de toilettes à ciel ouvert - et dans ce cas, on se demande parfois qui sont les animaux. C’est courir entre les tours d’un quartier populaire, sur les voies de tram, puis quand tous ces blocs de béton laissent place au végétal, pénétrer dans un parc dominé par les pins d’Alep, symbole des bords de la Méditerranée.
Et à la sortie du parc plongé dans le lit de la rivière, c’est voir émerger une cascade.
Maintenir la foulée sur les rives de la rivière et lever les yeux pour tomber nez à nez avec un Sequoia, arbre remarquable, qui perce le ciel.
Courir rend bucolique mais je vous assure nous sommes bien en ville.
C’est maintenir le rythme de la foulée, regard vers l’horizon, avec une attention aiguë sur le contact au sol, pour ne pas trébucher sur une racine. Ici les platanes centenaires plongent leurs racines dans l’eau, et laissent traîner leurs pieds sur les sentiers.
Je longe le stade de foot qui a marqué l’histoire en 2012, puis poursuit en direction du golf de Fontcaude. Les espaces ne manquent pas entre ces deux terrains sportifs. Mais se pose la question de savoir si les zones laissées à la nature, le resteront ou si des projets viendront saillir les sols de nouvelle tours.
Le long de mon parcours, des familles se réunissent et les enfants crient sous le vent qui souffle dans les platanes, car ici plus qu’ailleurs, l’espace c’est le luxe et les logements en manquent cruellement.
Courir en ville, ce n’est pas seulement les trottoirs et les runners que l’on reconnaissait de loin durant le confinement, au claquement des baskets sur le bitume. Ce n’est pas seulement, slalomer entre les voitures : feu trop long et passage piéton en dehors du parcours. C’est aussi parcourir la ville, la découvrir en coulée verte, rechercher de nouveaux parcours peu connus, la partager et pousser toujours plus loin sa découverte.
Si vous êtes sur Linkedin, dites-moi quelle est la principale motivation qui vous pousse à courir et d’ailleurs si vous ne courez pas, dites-le-moi aussi dans ce petit sondage 🙃.
À retenir
Nous avons conçu la ville pour la voiture mais ce sont les piétons et les vélos qui modèlent la ville
Une ville nature donne envie de pratiquer une activité sportive
On ressent la topographie d’une ville lorsqu’on la parcourt en courant (dénivelé, cours d’eau etc…)
🏃♀️ [Les runners sensibles à la cause environnementale] Les coureurs seraient particulièrement sensibles à leur environnement car selon l’observatoire, 73% d’entre eux auraient un engagement environnemental et éthique, lors de leur acte d’achat “Run”; ainsi, 62% d’entre eux seraient par exemple prêts à sanctionner les marques qui ne s’engagent pas. Dans les alternatives d’achats (et ce serait intéressant de savoir si vous connaissez des initiatives lancées dans ce sens), 36% seraient intéressés par des abonnements avec reprise du produit, et 23% d’entre eux achèteraient des produits reconditionnés.
🏃♀️ [Où les gens courent-ils dans les grandes villes ?] Chaque coureur (ou presque) a une application pour calculer son altitude, sa distance de parcours, sa vitesse, son rythme et éventuellement sa fréquence cardiaque. Dans cette course à la data, Nathan Yau du projet Flowingdata s’est amusé à récupérer des données rendues publiques pour les rendre visuelles sur des cartes de différentes villes américaines et européennes. Des cartes qui pourraient servir à la fois à ceux qui prévoient de nouvelles sorties, et aux urbanistes qui planifient de nouvelles voies de circulations pour les coureurs et les vélos. C’est sans appel, les runners aiment courir près de points d’eau (mer, océan, fleuve etc…) ou d’espaces végétalisés.
Votre circuit habituel vous fatigue, et vous n’en pouvez plus de parcourir le même sentier. Je vous invite à lancer votre recherche sur Openrunner pour trouver votre prochaine sortie. Dans le cas où vous avez, vous, trouvé un nouvel itinéraire et que vous êtes impatients de partager avec vos partenaires, vous pourrez également le partager sur la plateforme. Deux choses à savoir: Openrunner est aussi une application, et vous avez le choix parmi une vingtaine d’activités dont le cyclisme, le longboard, la raquette à neige ou la randonnée équestre. Le nouveau site vient d’être lancé tout juste aujourd’hui, c’est-à-dire hier, lorsque vous avez reçu cette édition de Daily Green. Dernière précision, ces quelques lignes ne sont pas sponsorisées 🙂 .
🏃♂️ [Courir ou Mourir - Kilian Jornet] : Ce livre est le journal de bord d’un sportif de haut niveau, spécialiste du trail-running, entre autres recordman de l’ascension du Kilimandjaro ou du GR20 en Corse. Au-delà de ses performances impressionnantes, c’est son mental, sa façon d’appréhender l’effort physique, son rapport à la nature et sa philosophie de vie qui sont marquants.
“I don’t run to add days to my life, I run to add life to my days”
Ronald Rook
Je lui dis : – "Dites-moi… Pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ?"Il me dit : – "Parce qu’ils le sont !" Il me dit : – "Vous êtes dans une ville de fous ici… Vous n’êtes pas au courant ?"Je lui dis : – "Si, si, des bruits ont couru !"Il me dit : – "Ils courent toujours !"
Raymond Devos
Ce sera tout pour cette semaine, merci à vous qui la lisez et bienvenue aux nouveaux venus. Vous pourrez retrouver les précédentes éditions en vous rendant ici. C’est déjà la 37e édition de Daily Green, je ne me lasse pas de vous l’envoyer et d’échanger avec vous. Merci de cliquer sur le petit cœur si au moins une information vous a donné d’en savoir plus.
Prenez soin de vous!