Projections positives
#Edition 117 - balade dans les archives 2025
Bonjour
Nous sommes le 15 août, la rentrée se profile doucement à l’horizon…
Mais avant, savourons ce long week-end, pour continuer à profiter de l’été (au frais).
C’est aussi l’occasion idéale pour replonger dans quelques-unes des éditions passées, revisiter les projets qui ont inspiré l’année et raviver des projections positives sur nos villes.
Merci à vous d’accompagner cette aventure, bienvenue aux nouveaux abonné(e)s et bonne balade dans les archives !
Bonne lecture,
Coup d’œil rapide sur l’édition 117
Inspirations : La rivière Wild Mile à Chicago, les corridors verts à Medellín, le parc Waterloo à Austin.
Podcasts : Entretien avec Romaric Perrocheau, Arthur Delrieu, Jean-Jacques Roux, Pierre Darmet, David Happe.
Ressources : règle 3-30-300, permis de végétaliser, biodiversité urbaine.
(Re)découvrir
Chicago et le Wild Mile
🤢 On l'appelait la rivière qui pue... Ce bras artificiel de la rivière Chicago était surnommé "Stinking River" (rivière puante) à cause de la pollution et des déchets que la ville y déversait. En 2017, un projet de réhabilitation de ce cours d’eau est initié par la ville de Chicago et porté par l’organisation à but non-lucratif Urban Rivers.
Aujourd’hui, des jardins flottants sur la rivière composent ce nouvel aménagement.
Ce lieu accueille des plantes indigènes dont les racines filtrent les polluants et fournissent un habitat pour la faune locale.


Medellín, la renaissance verte
La métamorphose de Medellín, passée de capitale du crime à reine des corridors verts est impressionnante. Cette ville de Colombie est l’exemple que la nature en ville peut être un puissant levier de transformation sociale et climatique. Des kilomètres de végétalisation et de nouvelles mobilités ont favorisé la cohésion et une renaissance pour cette ville meurtrie par des années noires.


Austin, Waterloo Park
Waterloo Park est peut-être l’image même de cette nouvelle génération de parcs publics, conjuguant à la fois inclusion et accessibilité, adaptation climatique et une place pour la biodiversité. L’espace a été conçu comme un laboratoire pour les solutions fondées sur la nature, en lien étroit avec les habitants et les pratiques locales et culturelles.


(Re)écouter
Depuis le 11 juin de cette année, Daily Green ne se lit plus seulement, mais s’écoute également. Une nouvelle expérience et de belles rencontres dès les premiers épisodes. Je vous invite vivement à écouter ces échanges :
Romaric Perrocheau, jardinier en chef de la ville de Nantes. Ce Nantais d’adoption nous partage son enthousiasme débordant pour la nature, sa vision du rôle social des parcs et la gestion d’une équipe de 520 jardiniers dans l’une des villes les plus vertes de France. Il aborde aussi les enjeux de végétalisation, la répartition plus équitable dans les quartiers et une passion originale pour les plantes carnivores.
Arthur Delrieu, de paysagiste à entrepreneur. Il nous parle de cette trajectoire entrepreneurial qui l’amène de paysagiste à chef d’entreprise. Il nous expose sa dynamique entrepreneuriale, l’importance de la scénographie végétale et l’influence de l’intelligence artificielle dans son secteur. Un échange qui nous éclaire non seulement sur l’influence du végétal sur la qualité des espaces intérieurs, mais aussi son rôle dans l’attractivité et le recrutement des entreprises.
Jean-Jacques Roux et Cuers, la Ville Basse Température : le témoignage inspirant d’un directeur des services généraux d’une petite commune du Var pour relever de grands défis climatiques. Jean-Jacques détaille les solutions concrètes appliquées à la ville pour rafraîchir les rues. Il nous parle des actions mise en place pour fédérer acteurs publics-privés autour du bon sens et d’une approche systémique.
Pierre Darmet, l’UNEP et des métiers du paysage : À travers son propre parcours, Pierre nous raconte l’histoire et nous projette dans l’avenir de la nature en ville. Il nous détaille l’impact de la pandémie sur notre rapport au végétal, et le rôle de l’UNEP, cette organisation qui regroupe plus de 32 000 professionnels du paysage. On y découvre notamment l’intérêt grandissant de la biodiversité urbaine dans l’immobilier.
David Happe, l’expert arboricole au chevet des arbres : un échange passionnant sur l’importance de préserver les arbres urbains existants. David partage ses découvertes scientifiques, ses livres et nous alerte sur la nécessité d’une gestion réfléchie du patrimoine arboré, évoquant cette relation intime entre les arbres, nous, citoyens et politiques publiques.
Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et retrouvez tous ces entretiens passionnants sur votre plateforme de podcasts préférée ou directement via le lien Daily Green – La nature en ville.
(Re)ssources
La règle 3-30-300 de Cecil Konijnendijk préconise que chaque citadin puisse voir au moins 3 arbres depuis son domicile, vive dans un quartier doté de 30% de canopée, et réside à moins de 300m d’un espace vert.
Le permis de végétaliser est une autorisation délivrée par les municipalités. Il permet à toutes et tous de végétaliser l’espace public, que ce soit au pied des arbres, le long des trottoirs ou en façade. Ce dispositif répond au besoin croissant de nature en ville.
Le portail naturefrance est le service public d’information sur la biodiversité. Il apporte des ressources au grand public et aux acteurs dans les territoires, à la fois en France et à l’international.
PlantNet, Inaturalist, Zooniverse ou eBird sont des outils collaboratifs. Ce sont autant de moyens de développer une meilleure connaissance de notre environnement et de la biodiversité. A tester pour reconnaître le chant d’un oiseau ou le nom d’une plante par exemple.
C'est tout pour cette semaine ! Profitez bien de ce long week-end !
Si vous pensez que cette édition peut intéresser votre entourage, merci de la partager.
On se retrouve la semaine prochaine pour le 6e épisode du podcast et la rencontre avec une architecte paysagiste belge.
Prenez soin de vous !


