Un pas dans la ville au futur #2
Deux semaines : c’est le temps qui nous sépare de la première newsletter. Son sujet ? Je veux dire, le sujet de la newsletter, et bien il se précise ! 😅
Il sera tourné vers la ville du futur. Inutile de penser à la ville de 2050 dans laquelle plus des deux tiers de la population mondiale résidera. (selon une projection de l’OMS)
La ville du futur est là, et déjà ses contours se profilent, les pistes cyclables, la végétalisation, la data pour la rendre intelligente. La verticalité des bâtiments contre une horizontalité, boulimique de terres dans sa périphérie (on en parle dans la prochaine 😉).
Bonne lecture, n’hésitez pas me contacter pour échanger sur les sujets et à partager si dans votre entourage, elle pourrait intéresser.
🏢 Copenhague, rendre la ville intelligente pour en réduire l’impact !
En 2014, cette ville de 1 million d’habitants a été élue capitale verte de l’Europe. Elle souhaite atteindre le zéro carbone d’ici 2025.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, voilà ce qu’elle a mis en place :
Les poubelles connectées permettent de communiquer avec les camions de ramassage, pour ajuster leur passage
Des lampadaires modulent leur éclairage en fonction du trafic, ou ne s’allument qu’au passage des voitures
Les places de parkings sont dotées d’un système permettant d’alerter les automobilistes de leur disponibilité
Un système de refroidissement urbain utilise l’eau de mer pour produire du froid et réduire la consommation électrique de 70%
La qualité de l’eau permet aux citadins de se baigner dans le centre-ville
🚲 La Bicycle Snake, un symbole de la ville !
Ici 450 km de pistes cyclables ont été conçus et sont empruntées chaque jour par 12 000 cyclistes. 50% des citadins les utilisent pour se rendre à l‘école ou au travail.
Ces Pistes cyclables ont également une fonction sociale, celle de relier les quartiers entre eux, notamment les plus défavorisés.
📖 “Insoutenable paradis” de Gregory Pouy
Dans un premier temps, j’ai voulu vous résumer ce livre de 200 pages. Mais c’était prétentieux, tellement son contenu est foisonnant, truffé de références, d’anecdotes, et d’extraits du podcast “Vlan” de Gregory Pouy. Alors voilà ce que j’ai retenu de cet essai qui aborde, la conciliation de nos modes de vie avec l’écologie.
La ville moderne ? Nous vivons dans une époque où la ville, modèle de liberté, a chassé la Nature de son sein, nous laissant orphelins d’une partie de nous-même. (un peu de lyrisme 😉). Pollution de l’air, bétonisation, gaspillage alimentaire et effets néfastes sur nos comportements (dépression, stress…). Pourtant une posture culpabilisante n’est pas ou plus envisageable pour nous sensibiliser, au risque de produire l’effet inverse, c’est à dire un rejet .
La politique ? Elle atteint vite ses limites. L’auteur invite l’entreprise à faire le choix de s’engager et de réinventer un modèle durable et responsable. Et de nombreux exemples sont mentionnés dans son récit. Et bien sûr il n’oublie pas les spécialistes du greenwashing.
Une vision apaisée ? Au lieu d’opposer les opinions Gregory Pouy apporte les points de vue de divers acteurs, pour étayer un propos construit et optimiste.
Ce livre fait apparaître toute la complexité du sujet, alors doit-on réellement tout sacrifier de nos modes de vie au nom de l’urgence écologique ? L’auteur propose alors de faire :
“un pas de côte et d’envisager le bonheur différemment et de comprendre que nous sommes la Nature. “.
Un pas de côté c’est déja Le premier pas…
📸 Inspirant - Le fantôme de la Toundra
Partons un instant loin des tumultes de la ville, pour découvrir le travail du photographe animalier Vincent Munier.
Ici la performance physique côtoie la violence des éléments de l’Arctique (-47°C ). Durant huit années le photographe sillonne la planète, essuyant les échecs dans l’espoir d’apercevoir Le loup Blanc. Les Inuits appellent cet animal “Le fantôme de la Toundra”, du fait de sa rareté.
Je vous invite à regarder la vidéo de son interview et le passage à 3’10 est assez fou, lorsque se profilent à l’horizon des points blancs qui s’avéreront être une horde de loups. Les photographies sont superbes. Le travail de patience de Vincent Munier et la maitrise de soi dont il fait preuve, dans la solitude d’un univers blanc, imposent le respect.
C’est tout pour cette semaine, je vous retrouve dans deux semaines, on parlera urbanisme et…
En attendant prenez soin de vous !
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