🌳 .Daily Green ?
Vous venez d’arriver sur cette page, bienvenue. Daily Green est une newsletter bi-mensuelle sur la place de la nature en ville, et sur la façon dont elle peut répondre aux enjeux du changement climatique. Les initiatives sont nombreuses et les acteurs gonflés à bloc.😉
Déja un an ! 🎉
J’ai démarré cette newsletter à la sortie du premier confinement, avec comme ambition de partager un journal de bonnes nouvelles, alors que dehors la végétation du printemps puis celle de l’été, n’avaient attendu personne pour investir les interstices entre le bitume et les trottoirs.
L’idée de ce projet est né d’une réel besoin de comprendre notre environnement urbain. Pourquoi cherchions-nous à nous infliger une course effrénée hebdomadaire : des heures de transport, du béton, du bitume, de l’air pollué et des zones commerciales saturées. Et durant les confinement successifs, beaucoup d’entre nous ont eu le temps d’y réfléchir.
De villes étalées, entre lieux de travail et lieux de résidence écartelés aux extrémités, et sur les trottoirs, la nature en pointillés ou reléguée aux périphéries inaccessibles sans voiture.
La nature, justement, la nature en ville parlons-en, bien souvent réduite à sa fonction ornementale, telle une plante grasse oubliée sur une étagère. Or il ne s’agit pas simplement de planter un arbre ou monter un mur végétal. La nature en ville c’est aussi l’eau, son écoulement au cours de fortes pluies, c’est le vent, sa circulation entre Les bâtiments, c’est la biodiversité, les abeilles sur les rooftops etc…
Dans cette période de fortes chaleurs, nos voitures parfois climatisées, les parkings bitumés pour les garer, nos bâtiments climatisés pour vivre et travailler participent à réchauffer notre environnement. Alors on rafraîchit nos habitats, tout en réchauffant nos rues.
Bien sûr la nature a, elle, des solutions. Les arbres et plus largement les parcs et forêts, les trames vertes, l’eau avec les trames bleues, les zones sans bitumes, les trames brunes. De grandes lignes qui impriment une volonté forte de rafraîchir la ville. Et en lisant .Daily Green vous verrez que les acteurs sont à l'oeuvre.
La nature est donc une solution, la nature est une inspiration, pour concevoir la ville et protéger la campagne.
Enfin la nature dans les villes doit être accessible à tous et implantée dans les tous les quartiers. Et non pas seulement dans certains secteurs végétalisés où le prix de l’immobilier a fait fuir les classes populaires. (Voir le projet High Line à New York).
Daily Green est un side project, une newsletter rédigée soir et week-end, merci à ceux qui me renvoient du contenu, ceux qui la lisent et qui l’inspirent en retour.
Vous savez à peu près tout sur .Daily Green, je serais content d’en apprendre plus sur vous qui lisez cette newsletter, c’est à vous!… Cliquez sur le bouton pour m’envoyer un message si vous le souhaitez 🙂
📚… Dans la ville…
🚶♀️[ Urban Heat Islands Are Increasingly Dangerous, But Planners and Designers Have Solutions ]. Les stratégies adoptées pour faire face aux îlots de chaleur diffèrent suivant les régions du monde. A New York, on a identifié que les risques liés aux fortes chaleurs sont dépendants de plusieurs facteurs : l’environnement, le niveau social et l’ethnie, les populations pauvres et âgées des quartiers noirs étant les plus exposées. Alors des plans de végétalisation ont été déployés, les personnels soignants ont été formés pour accompagner les populations âgées et des climatiseurs installés. A Copenhague, on considère, à juste raison, que les surfaces (bitumes, béton…) sont une partie du problème des villes, et qu’elles amplifient les îlots de chaleur. L’article cite d’ailleurs Rasmus Astrup, directeur de SLA (cabinet d’architecture multi-disciplinaire), qui considère que la conception actuelle de nos villes est “stupide”, et qu’elle pose de nombreux problèmes. L’exemple donné est celui d’un simple rond-point transformé en zone arborée, traversée de pistes cyclables et des lignes de tram, de quoi satisfaire tous les citadins (voir la vidéo ci-dessous). Alors qu’à Abu Dhabi, la principale contrainte est le manque d’eau. La végétalisation n’est donc pas une priorité. D’autres méthodes sont envisagées comme l’architecture de l’ombre (une alternance de zones ombrages et ensoleillé), les murs végétaux, les pavés réfléchissants ou les brumisateurs.
🌳 Et si l’on remettait vraiment de la nature en ville ? Pas en installant des pots et d’autres gadgets végétalisés (le ton est donné) mais en travaillant à une renaturation de la ville. L’idée est de recréer des éco-systèmes vivants et complets, capables d’accueillir de la biodiversité, avec le moins d’intervention humaine possible. On parle alors de trame brune (je vous en parlais dans l’intro). En recréant de la continuité dans nos sols, nous permettrions aux organismes de circuler, sans être confinés dans des périmètres bétonnés (fosses, bacs etc…) qui évidemment limitent leur développement. L’équipe de Demain La ville vous explique en détail comment cela se matérialise.
🌳🌳 [Forest For Change ] Et pour finir cette semaine, je vous invite à découvrir une opération de communication plutôt originale : la création d’une micro-forêt de 400 arbres. Cette installation a été réalisée en 7 jours au cœur de la ville de Londres (Summerset House), à l’occasion de la London Design Biennale. L’ambition de ce projet de plantation d’arbres est de montrer la croissance d’une micro-forêt de 8 ans. Au centre de ce collectif d’arbres sont installés 17 piliers représentant les objectifs du développement durable des Nations-Unies. Une installation originale à visiter ci-dessous !
Un excellent début d’été à tous, je vous retrouve très vite pour la prochaine édition.
Relire la newsletter
Dernière chose: pour être sûr(e) de recevoir cette newsletter, merci de rajouter l’adresse email à vos contacts, ou à m’écrire un message en répondant simplement à cette édition. Je serai ravi d’échanger avec vous !
Si vous avez aimé, merci de partager et de cliquer sur le petit ❤ , cela m’aide à faire connaître .Daily Green. Prenez soin de vous !!