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Comment ne pas écrire quelques mots sur cette catastrophe naturelle survenue il y a maintenant un peu plus d’une semaine. On a tous dans nos réseaux proches une connexion avec le Maroc.
Au-delà des tensions qui s’entremêlent et ne concernent parfois qu’une partie de la sphère politique, on a pu remarquer le nombre d’initiatives menée par les municipalités, les métropoles, les associations et entreprises, pour venir en aide à une population dans le chaos. Alors il y a les dons et les apports d’argents, nécessaires pour répondre aux besoins immédiats, mais aussi beaucoup d’engagements nés d’initiatives citoyennes, pour aider les secours sur place à mener à bien leurs recherches ou la livraison de nourriture à bon port.
Dans cette tragédie se profilent des nouvelles étonnantes, comme ces sources qui apparaissent sur des territoires arides du Haut-Atlas, venant redessiner peut-être pour certains un avenir meilleur.
Alors y a-t-il une relation directe avec le sujet de cette newsletter ? Elle est moins évidente mais ces événements m’ont poussé à réfléchir à cette connexion, je ne parle pas d’internet et des réseaux sociaux, mais de la connexion entre nous, celle qui nous unit en tant qu'humains face à la catastrophe ici ou ailleurs. Nos villes sont traversées par l’individualisme, au point qu’il peut arriver de découvrir les souffrances de nos voisins dans le journal, sans leur avoir jamais parlé, que ce soit sur le pallier ou à la maison autour d’un café. On se cloisonne.
Notre société est trop souvent le reflet d’un individualisme croissant. Et cela se ressent dans la façon dont nous avons conçu la ville dans un rapport fragmenté à la nature. Les arbres et les parcs, symboles de la nature en ville, sont souvent isolés les uns des autres, perdant ainsi leur capacité à créer des écosystèmes cohérents (trames vertes et bleues, etc.). Les espaces verts sont souvent vus comme des îlots isolés, plutôt que comme des parties intégrantes d'un tout. Ce manque de connexion entre les éléments naturels en ville a des conséquences profondes sur notre bien-être collectif. Et de nombreuses études confirment que la présence d'espaces de nature en ville permet de “renforcer un sentiment d’appartenance communautaire et d’attachement affectif “ * pour les habitants d’un même quartier. Il est donc crucial de réfléchir à la façon dont nous pouvons restaurer cette connexion, en concevant des espaces urbains qui favorisent la cohabitation harmonieuse entre l'homme et la nature, mais aussi celle des humains entre eux. Cette approche pourrait non seulement améliorer la qualité de vie de nos villes, mais aussi contribuer à préserver la biodiversité et la santé de notre planète.
Voilà un petit sondage rapide pour connaître votre ressenti quant à la présence d’espaces verts (parc, jardins etc…).
Bonne lecture!
Vous avez vu ça ?
💦🌱 Nos défis liés à l’eau et la végétation. L’événement “Végét’eaux pour une ville durable” se tiendra du 12 au 14 octobre, à La Roche-sur-Yon en Vendée, et aura pour thème les défis liés à l'eau et à la végétation. Il vise à promouvoir des solutions collectives pour relever ces défis après deux sécheresses successives. Il réunit des experts, des collectivités locales et des professionnels du paysage, de l'urbanisme et de l'écologie. Le programme comprend des conférences, des visites de sites, des échanges avec des exposants et des partenaires institutionnels, et s'adresse à un large public professionnel. Ce congrès est organisé par Hortis, une association nationale bénévole qui rassemble plus de 600 membres territoriaux, tous dédiés à la gestion durable des espaces naturels en ville pour le bien-être de la population.
🔥 Des arbres qui “aiment” le feu : Dans le podcast "La vie partout,"on apprend l'étonnante relation entre certaines plantes et le feu. Voilà un avant goût : Deux types de plantes résistent aux flammes, les pyrophytes passives et les pyrophytes actives, et les actives favorisent même leur propagation. D’autres types dépendent même du feu pour se reproduire, leurs graines attendent patiemment dans le sol que les températures atteignent 150 degrés avant de germer. Prenez 10 minutes, c’est passionnant à écouter 🎧.
🌳🌳Forêts Miyawaki, une étude sur 6 micro-forêts en Belgique. Vous vous posiez des questions sur ces “forêts urbaines” plantées selon la méthode du célèbre botaniste japonais Miyawaki. Le sujet fait débat en France, quant à leur efficacité ou au terme “forêt” qui est utilisée pour les nommer. Même si beaucoup ne nient pas les bénéfices écosystémiques qu’elles peuvent avoir (voir cet article de The Conversation). Quoi qu’il en soit, cette étude est réalisée par Urban Forest, et mérite d’être regardée en détail. Elle vous permettra de vous faire votre avis. Un film est également en ligne sur le sujet.
🌳 Le Service des forêts des États-Unis a annoncé plus d'1 milliard de $ pour financer des projets arboricoles dans le cadre de partenariats avec des organisations, villes, villages et communes. Cette initiative tend à étendre la canopée arborée dans les endroits qui en ont le plus besoin. Que pensez-vous de cette initiative qui vise en priorité une égalité territoriale des futures plantations ?
💦 La pénurie d'eau dans les villes est inquiétante. A l’image de la ville de Montevideo (Uruguay) qui a autorisé ces habitants à boire de l’eau salée 🤢. Les épisodes de sécheresse deviennent plus fréquents, nécessitant des adaptations urbaines. L’équipe de Demain La Ville nous propose alors un tour des 3 solutions possibles pour répondre à ce problème majeur : la sensibilisation des usagers, la mise à jour des infrastructures et une transformation de nos espaces urbains. C’est encore une très bonne vidéo qui nous permet de comprendre en quelques minutes les réels enjeux de l’eau en ville !
C’est tout pour cette semaine, répondez-moi par e-mail, laissez-moi un commentaire ! Et si vous le souhaitez, soumettez-moi les projets qui vous font vibrer !
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Bon début de semaine à toutes et tous, et à très vite !