Hello,
Bienvenue dans cette 57e édition ! Si vous découvrez Daily Green, voilà les précédentes éditions. Cette semaine on parle de voyage et de radio, vous êtes prêts ?
🕒 Mardi 30 mai
Je quitte la voiture 8 place 404 🤔
3 euros, c’est le prix d’un changement de place dans le train pour recharger mon ordinateur portable. Je profite de cette fin de journée et du soleil qui décline pour admirer les paysages à 300km/h.
C’est comme ça que débute la newsletter cette semaine.
Cette semaine, je prends la direction de Paris, et précisément du Jardin des Tuileries. Je participe à une émission radio enregistrée en public pour Jardins Jardin. Depuis 20 ans, cet événement réunit les professionnels du végétal et dédie quatre jours à la nature en ville. Installé dans ce lieu historique qui sépare la place de la Concorde et le Louvre : le Jardins des Tuileries. Vous connaissez le nom, mais difficile de se souvenir de son histoire, n’est-ce pas ?
Rappelons donc qu’il s’agit du plus vaste et du plus ancien jardin de Paris. En 1664, à la demande de Louis XIV, André Le Nôtre -créateur du jardin royal de Versailles- redessine ce lieu. Le roi décide alors de l’ouvrir aux Parisiens. Il deviendra ainsi le premier jardin public de la capitale. Aujourd’hui ce lieu s’étend sur 25 hectares.
Autre époque, dans le cadre de Jardins jardin, on y parle aujourd’hui de Végétal et digital : les nouvelles approches et les nouveaux visages des paysages urbains. Autrement dit, en quoi le digital apporte-t-il de nouveaux outils de développement et de visibilité à l’univers du végétal ? C’est le thème sur lequel nous sommes invités à échanger pour l’occasion.
🕒 Jeudi 1 juin
50 000 pas plus tard - podomètre a l’appui - c’est sur le chemin du retour que je finalise cette nouvelle édition.
Retour sur mon expérience de Jardins Jardin, le salon ou les espaces verts sont à l’honneur. J’ai eu l’occasion dans une autre vie de me rendre sur le Mipim, le salon de la Franchise etc., mais n’avais pas fait de salon dédié exclusivement à la nature en ville. J’apprécie d’autant plus de sillonner les allées entourées de nature, à l’extérieur, par une belle journée de printemps.
Je découvre tout un ensemble d’initiatives très diverses, des artisans (du miel de Paris et du mobilier urbain) des pépinières, des créateurs paysagers, des expositions et des projets de grands groupes (Jardin signature par Bouygues, le Bigaradier et la fleur d’oranger par Chanel). Nous sommes le 31 mai, juste avant l’ouverture au grand public prévue le 1er juin, il y a peu de monde, de quoi en profiter pour discuter avec certains exposants.
Les émissions s’enchaînent pour arriver à celle qui nous concerne. Elle est filmée et enregistrée en public. Cela fait de ce moment une expérience super excitante. Tu es directement en contact avec la réaction du public. Ce qui n’est pas le cas lors de l’enregistrement d’un podcast.
Mes collaborateurs de microphone ont un parcours inspirant. D’abord Marie Laure Javoy, gérante de la pépinière Javoy, une entreprise familiale dont elle reprend la direction. Elle évoque une époque ou internet n’est même pas un projet et l’ensemble des contraintes auxquelles fait face son père pour découvrir de nouvelles variétés de plantes venues des quatre coins du monde. Cela m’a rappelé le dernier livre de David Happe “Chercheurs d’arbres”. L’écrivain dendrologue nous raconte comment les femmes et les hommes ont dû parcourir le monde, quitter leur famille, s’absenter de longs mois pour documenter le patrimoine végétal, et ramener quelques plants qui couvrent aujourd’hui les parcs et jardins.
Aujourd’hui, se documenter sur l’ensemble du patrimoine végétal référencé sur Terre est aussi simple que quelques clicks sur pad. Les femmes et les hommes n’ont qu’à collaborer et partager leurs bases de connaissances en ligne. Aujourd’hui la pépinière Javoy a son site et recommande les plantes grimpantes les plus appropriées aux contraintes de terrain et aux besoins de l’usager.
Le digital a permis de structurer les données, automatiser et démultiplier les actions. Nous sommes aujourd’hui capables d’apprendre à un système à reconnaître certaines données et à déclencher des nouvelles actions en conséquence. La révolution des algorithmes. C’est un peu l’idée de la société que porte le deuxième invité Pascal Goubier avec Greehill. Référencer les arbres, les modéliser et demander au système de surveiller leur évolution, pour prendre soin de leur santé, sans jamais oublier l’expérience de terrain. Je vous en parle dans la précédente newsletter Tech And Nature.
Enfin, en ce qui me concerne, j’ai eu le plaisir d’ouvrir la série de questions, en parlant de mon parcours, de Daily Green, ma façon de concevoir cette newsletter et de créer une communauté autour de la nature en ville. J’ai évoqué l’avancement du projet 420 arbres et des objectifs des mois à venir. Je ne vous en dis pas plus, vous retrouverez nos échanges sur le podcast.
Nous pourrions poursuivre pendant des heures sur ce sujet. L’animateur Pierre Darmet - en maître du temps - a su tenir le timing et mener la discussion vers de nouvelles perspectives de réflexion.
Pour clôturer ce séjour parisien, je parcours la ville du Sacré Cœur à l’Institut du Monde Arabe, quelques classiques d’Alpha One et Nekfeu dans les écouteurs.
Plus de doute, les villes se parcourent à pied.
📍9B Rue Lucien Sampaix, 75010 Paris : j’identifie un cerisier du Tibet (?) devant un espace de coworking. Je passe quelques minutes à observer cet arbre en fruits.
Avant de rentrer dans le Sud, je prends un café à Station F à l’Afterplace, sous les auvents de plantes tombantes. Encore une fois le végétal fait son effet dans les espaces de travail.
L’émission est en ligne sur le site de Radio.immo.
Bonne écoute !
Ps : Je vous invite à écouter les autres podcasts enregistrés à cette occasion.
Avant de poursuive retrouvez moi sur :
Le projet 420 arbres (application pour végétaliser les espaces privés)
A découvrir
#Oiseaux Pourquoi les oiseaux et leurs chants sont bons pour la santé mentale ? On ne le sait pas vraiment mais une étude a démontré l’efficacité du chant des oiseaux sur notre mental. L’hypothèse est que leurs chants rétabliraient notre attention et provoquerait une forme de fascination (douce). Cela aurait alors un impact sur notre concentration. Passionnant !
#train Où aller en train en moins de 8 heures ? Grace à cette carte, vous pourrez prévoir vos prochaines vacances depuis n’importe quelle gare en Europe. Intéressante comme alternative !
#experience C’est le marcheur qui fait la ville. Les designers du campus de l’université du Michigan ont fait le choix de ne pas prévoir de chemins pour se déplacer sur le campus. Et l’idée est brillante, car ce sont les usagers, eux-mêmes, qui ont tracé les parcours dans l’herbe pour se déplacer de bâtiments en bâtiments. Un an après, les concepteurs ont décidé d’officialiser ces sentiers et de les bitumer.
#changement Chaque fois que l’on vous dit que le changement est impossible, montrez-leur Düsseldorf. Libérer l’espace dédié aux voitures pour en faire une promenade et une grande esplanade végétalisée, ce n’est pas forcément supprimer le réseau routier, à découvrir ici.
A lire ou relire
C’est tout pour cette semaine, n’hésitez pas à me répondre par email, à laisser un commentaire, ou à me soumettre les projets qui vous font vibrer.
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Excellente fin de semaine à tous !
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