Tourner le dos à la ville
Avant de rentrer
Tourner le dos à la ville ? Quelques jours sur les routes peu fréquentées et les sentiers qui semblent oubliés du temps. Ce n’est pas toujours évident, car ces lieux se font rares. Quitter la ville comme vous le pouvez et mettre de la distance.
Pour ma part, mon plaisir est de parcourir les grands espaces en courant, peu de choses suffisent : une tenue de sport, une paire de baskets, de l’eau… et un peu de volonté. Ce contact avec la nature exige un minimalisme total, car peu importe la tenue, tous les sens sont en éveil : le regard porté devant soi, l’impact du pied au sol et la géographie changeante du terrain. Chaque bruissement, chaque odeur, chaque changement dans le paysage prend une signification nouvelle et enrichissante. Et on parcourt le chemin, confiant de ce qui vient.
Les limites du temps de l’espace ne sont contraintes que par ses capacités physiques.
Alors oui, la tentation est forte de sortir son téléphone, prendre une photo comme un trophée de nos conquêtes à publier sur les réseaux. Mais plus tard, visualiser cette image n’est que frustration car ni la sensation, ni les odeurs ne transpercent l’écran. Bref c’est presque comme générer une image avec Midjourney.
On se sent privilégié de découvrir ces coins de forêts, ces arbres aux formes improbables, ces rares points de vues sur les sommets enneigés en été ou se sentir émerveillé par les animaux sauvages qui détalent au passage comme surpris de nous voir évoluer sur deux jambes.
Depuis combien de temps n’avez-vous pas vu un ciel étoilé et une plaine plongée dans l'obscurité, laissant régner la nuit et le royaume des êtres nocturnes.
Il n’est ici pas question de devenir un néo-rural, mais d’imaginer une nature et de ressentir ce qu’elle pourrait nous apporter si nous lui laissions plus de place en ville.
Comment a été votre été? Faites nous le savoir en commentaire !
Bonne lecture !
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Excellente rentrée à toutes et tous, et à très vite !