3e Saison

#Daily Green 38

🌿 Parler de nature en ville, mais surtout des solutions qu’elle apporte à notre environnement urbain, c’est l’idée de Daily Green. En vous inscrivant à cette newsletter, vous recevrez dans votre boîte email, toutes les 2 semaines, des solutions pour la ville basées sur la nature !

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P***** 2 ans 😉 …

Lancée à la fin du premier confinement, la newsletter Daily Green n’avait pas d’autre vocation, si ce n’est celle de partager mon intérêt pour la nature. Je vous l’explique dans l’édition 22 publiée il y a un an presque jour pour jour, ici-même.

Voilà quelques enseignements, appris au hasard des rencontres, des lectures mais aussi du ressenti, lorsque l’on prend le temps de vivre notre ville autrement que dans son rythme effréné.

(D’ailleurs, merci à celles et ceux qui me font des retours dans ce sens-là, en formulant être plus attentifs aux éléments naturels qui composent la ville (arbres, espaces verts, circulation de l’air, zone de mobilité douce….), porter une réflexion nouvelle sur la manière dont ils souhaitent voir évoluer leur environnement…)

C’est parti!

1️⃣ Végétaliser partout où c’est possible, c’est brut dit comme cela, mais il faudra des arbres, des végétaux, de l’eau, de l’espace en sous-sol, des espaces végétalisés sur les toits.

2️⃣ La ville-éponge est le meilleur exemple de ce que l’on peut faire pour la ville. En ne cherchant pas à étouffer ou canaliser la nature à tout prix, mais en composant avec elle.

3️⃣ Le réchauffement de la ville n’est pas une légende, et cela s’illustre aussi en hiver. A la même heure, à quelques kilomètres de distance, des arbres de même essence pourront geler à la campagne, là où leurs homologues citadins seront épargnés.

4️⃣ La ville se parcourt, dans la mesure du possible, à l’air libre, à pied ou au rythme de la mobilité douce.

5️⃣ La nature en ville, d’ailleurs la nature tout court, n’appartient pas aux clichés. Vous parlez de nature, on vous parle de planter des carottes et des choux, de sarouel et de weed ? Parlez d’îlots de chaleurs, d’inondations, de trames bleues, vertes, brunes!

6️⃣ Echanger avec des professionnels qui n’utilisent aucun outil numérique, avec des gens de la Tech, de la blockchain, des spécialistes de la Data, arboriculteurs, d’endrologues, urbanistes, amateur de Drill et de Boom Bap… Avoir des sensibilités à la nature n’est pas l’apanage d’une seule sensibilité ou profession.

7️⃣ Lancer un projet, accordez lui le temps que vous pourrez et plus encore, rester régulier vous serez étonnés des retours et des rencontres…

Bienvenue donc dans une troisième saison de Daily Green avec l’objectif de vous apporter toujours plus d’initiatives pour une ville verte.

Vous avez un projet, vous avez entendu parler d’une superbe initiative pour rendre la ville plus végétale, respectueuse de l’environnement et des ses habitants. Faites le moi savoir 😉 :

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[Nature : peut-on réparer ce que l’on a détruit ?] Aujourd’hui, à peine 25% des écosystèmes sont encore préservés. Qu’en est-il pour les 75% restants? Faut-il renaturer, réhabiliter, laisser faire la Nature ou faire avec elle? Les questions sont posées. Et il semble que le sujet est ouvert tant les cas sont différents et étonnants, des terres gorgées de plomb et de cadmium devenus espaces à protéger, aux espaces de nature qui s’autogénèrent mais que l’on accompagne dans la réintroduction d’espèces animales. Article passionnant de Reporterre ➟ Lire la suite !

[Les insectes ravageurs se plaisent en ville 🔊] Une équipe de scientifiques a démontré, en se basant sur 52 études réalisées dans différentes villes dans le monde, que les zones urbaines favorisaient l’abondance des insectes-suceurs (pucerons et cochenilles). Et la proportion est non-négligeable car elle s’élève a 44% de plus qu’en milieu rural. Deux hypothèses à cette recrudescence : Les températures en ville sont plus élevées (bonjour les îlots de chaleurs) et favorisent leur habitat. La deuxième raison pointerait l’urbanisation (imperméabilisation des sols; pollution, fragmentation de leur habitat etc…). Elle défavoriserait leur ennemis naturels qui régulent les populations. Bien évidemment des solutions basées sur la nature existent ➟ Ecouter le podcast (11 mn 52)

[Des ruches sur les toits de Marseille] Il est toujours bon de le rappeler que 75 % de la production mondiale de nourriture dépendent des insectes pollinisateurs, et qu’entre 60 et 90 % des plantes sauvages ont besoin de ces insectes pour se reproduire. Enfin, 265 milliards de dollars : c’est la valeur estimée du service rendu par la pollinisation dans le monde. Donc c’est toujours une bonne nouvelle quand un grand groupe de l’immobilier comme Nexity équipe ses bâtiments de ruches, mais également de plantes mellifères qui les accompagnent. ➟ Allons voir les abeilles

[La Nature en ville et la santé des citadins] Vous doutiez encore des bienfaits de la nature en ville sur notre santé ? Bastien Vajou a travaillé sur le sujet durant 3 ans dans le cadre de son doctorat. Les résultats de cette étude permettent de mieux comprendre la relation des habitants des villes avec leur espace de nature et son effet bénéfique. C’est un projet soutenu par Plante & Cité en partenariat avec l’Université d’Angers.

[Appel à signalement - Micro-forêts] Référencer les projets de micro-forêts partout sur le territoire, c’est l’objectif de Plante & Cité dans son appel à signalement. Les objectifs poursuivis sont de faire émerger une expertise nationale, de mettre en place des protocoles communs pour le suivi de ses plantations et de définir une définition et une typologie des micro-forêts. L’initiative est intéressante, car ce terme revient souvent pour justifier dans des projets de plantations, mais peuvent prêter à sourire lorsque l’on s’aperçoit du périmètre et du nombres d’arbres pour commencer à parler de forêt -micro ou pas ! ➟ Répondre au formulaire !

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Ce sera tout pour cette semaine, merci à vous qui la lisez et bienvenue aux nouveaux venus. Vous pourrez retrouver les précédentes éditions en vous rendant ici. Si cette édition vous a plu, merci d’avance de cliquer sur le petit coeur.

Prenez soin de vous!

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Dernière chose: pour être sûr(e) de recevoir cette newsletter, merci de rajouter l’adresse email à vos contacts, ou à m’écrire un message en répondant simplement à cette édition. Je serai ravi d’échanger avec vous !

Enfin si vous l’avez lu et qu’elle reste dans votre boite email, je vous invite à la supprimer (un petit geste pour les datacenters) et à la retrouver en ligne ici-même.