Retour vers le futur
#Edition 98 - Revenons sur les précédents numéros
Bienvenue aux nouveaux abonné(e)s ! Vous êtes toujours plus nombreux à suivre Daily Green, c’est un honneur.
Pour ce 98e numéro, je vous invite à (re)découvrir certaines éditions précédentes.
De Barcelone et son urbanisme, au syndrome de manque de nature, nous revisiterons ensemble certaines des newsletters les plus lues, afin de mieux comprendre certains enjeux qui modèlent nos espaces urbains.
Bonne lecture !
Coup d’œil rapide sur l’édition 98
Une autre conception de la ville à Barcelone
Le déficit de nature, un mal du siècle ?
Les villes et leur pollution
Le bois dans la construction de nos bâtiments
Pourquoi la ville est-elle hostile ?
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Les superblocks de Barcelone
Ce trente-sixième numéro visite la ville catalane de Barcelone. Et plus exactement dans l'Eixample, un quartier conçu par l'ingénieur Ildefons Cerdà au XIXe siècle. Cerdà avait imaginé une ville égalitaire, en la structurant d'îlots d'habitation entourés de jardins, des espaces de vie qui favorisent la place de la lumière et une bonne circulation de l'air. Bien que l'essor de l'automobile ait pendant des décennies transformé ces espaces en axes de circulation, Barcelone adopte aujourd'hui le concept novateur des Superblocs.
Ce modèle vise à réduire le trafic automobile dans certaines zones, en limitant la vitesse à 20 km/h et en privilégiant la place des piétons et cyclistes. L’évolution de l'urbanisme barcelonais est passée de la vision idéaliste d’Ildefons Cerdà à une approche moderne et durable.
Le Syndrome de manque de nature
La 69e édition de Daily Green plonge, elle, dans le concept du "syndrome de manque de nature" introduit par Richard Louv en 2005. Ce phénomène, lié à l'urbanisation et à la présence de la technologie dans nos vies, affecte tout particulièrement les enfants, Ce journaliste américain affirme que ce déficit réduirait leur confiance en soi, et même leur compétence.
Dans ce numéro, on aborde aussi la diminution drastique de la liberté de mouvement des enfants des villes. Cela est illustré par l’analyse des déplacements des enfants de la même famille sur quatre générations. Plusieurs raisons invoquées pour comprendre le phénomène : la déconnexion, la sédentarité et cette surprotection parentale qui est si commune en milieu urbain.
Les villes lumière
On pourrait penser que l'éclairage public était initialement conçu pour répondre à notre peur viscérale du noir. Pourtant, lorsqu’on s’intéresse au développement de l’éclairage public, on s’aperçoit qu’il répond moins à un besoin de sécurité, qu’à une mise en scène et une expression du pouvoir. Cette utilisation excessive de la lumière artificielle est désormais considérée comme une forme de pollution environnementale, avec 35 % de la lumière mal orientée et gaspillée.
Cette pollution lumineuse affecte près d'un quart de la planète, et est en constante augmentation. Les conséquences sont néfastes pour l'environnement, mais aussi pour la santé humaine. Si elle perturbe la pollinisation, désoriente la faune, chez l'homme, elle affecte la production de mélatonine (hormone du sommeil) et contribue potentiellement au développement de certaines maladies. Face à ces enjeux, des initiatives émergent pour répondre à cette problématique en constante croissance.
L’arbre et la ville en construction
Une édition sur le rôle de l'arbre, non pas pour ses bénéfices écosystémiques mais pour sa place dans la construction de nos villes. Le bois offrirait de nombreux avantages écologiques : le stockage du carbone, la recyclabilité et l'amélioration de la qualité de l'air de nos intérieurs. Des projets innovants comme la tour Hypérion à Bordeaux et le Mjøstårnet en Norvège montrent le potentiel de la construction en bois de grande hauteur.
Des innovations telles que le bois lamellé-croisé (CLT) et le "bois augmenté" Woodoo ouvrent de nouvelles possibilités à l’architecture. Cependant, malgré certains atouts environnementaux, la construction bois est plus coûteuse et moins familière que les matériaux traditionnels comme le béton ou l'acier.
Design de l'inhospitalité
Ce numéro explore le "design de l'inhospitalité" dans l'espace urbain. Cet aménagement urbain vise à dissuader certains groupes jugés indésirables de s’installer.
Mais cela soulève des questions éthiques sur l'accessibilité et l'inclusivité des villes. De l'installation de piques sur le mobilier urbain ou à la diffusion de musique en boucle dans les gares, tant de solutions pour rendre la ville invivable. Ces pratiques ne résolvent pas les problèmes sociaux, mais ne font que les déplacer.
Les petits plus :
🌳 Les forêts urbaines, les micro-forêts et les forêts Miyawaki, sont de plus en populaires en ville comme solution au dérèglement climatique. La conférence “Forêt urbaines, quels bénéfices ?” est organisée par la ville de Paris à l’Académie du Climat ce 20 mars. Cet événement est organisé pour mieux comprendre ces écosystèmes et leurs nombreux avantages. ➜ Participer
💦 La Fête de la Nature aura lieu du 21 au 25 mai 2025 dans toute la France. Soutenus par l'Office Français de la Biodiversité, cet événement national propose des milliers d'activités pour célébrer et découvrir la richesse et la diversité du vivant. Jusqu’au 14 mai, il est possible de proposer des événements ➜ En savoir plus
🍐 48h de l'agriculture urbaine est ce festival qui rassemble chaque année de nombreux événements participatifs organisés par plus de 100 associations et collectivités dans environ 40 villes en France, ainsi qu'en Belgique, Suisse, Luxembourg et République Tchèque. ➜ Découvrir le programme
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